Calendrier 2011

Aujourd’hui, je vais parler des fêtes du calendrier biblique pour l’année 2011.

2011 spécifiquement parce que je vais donner quelques dates.

Mais les fêtes du calendrier sont en vigueur depuis toujours et elles sont pour nous.

Lévitique 23 :1-2 :

« L’Éternel parla à Moïse, et dit : Parle aux enfants d’Israël (aujourd’hui, c’est l’Église), et tu leur diras : Les fêtes de l’Éternel, que vous publierez, seront de saintes convocations. Voici quelles sont mes fêtes ».

Nous allons arrêter ici un instant parce qu’il y a beaucoup à dire.

Premièrement, ce sont les fêtes de celui qui a inspiré la Bible, Yahvé Sébaot l’Élohim d’Israël, le Créateur de tout et de tous.

Il n’y a pas d’être plus intelligent et connaissant toutes choses que lui. Il n’y a donc pas de plus grande sagesse que de suivre ses directives.

Ecclésiaste 12 :15 :

« Écoutons la fin du discours : crains Élohim et observe ses commandements. C’est là ce que doit faire tout homme ».

Nous allons parler aussi des commandements à propos de la piété, le véritable culte.

Il n’est pas intelligent de dire ou de chanter que nous aimons l’Élohim de la Bible et en même temps de mépriser ce qui lui appartient comme cultes et en plus, de choisir ce qu’Il déteste.

Reprenons cette phrase qui nous éclaire sur la piété au verset 2 de Lévitique 23 :

« … Les fêtes de l’Éternel, que vous publierez… ».

Dans quel centre chrétien avez-vous vu ou entendu les fêtes de Yahvé publiées ?

Pourquoi le déteste-t-on ainsi ? Oui, car les gens qui enseignent la Bible, mais rejettent sa piété méprisent et rejettent ceux qui publient les fêtes de l’Éternel et qui les vivent.

Pourtant, le Maître de l’univers nous dit :

« … (Mes fêtes) seront de saintes convocations ».

Ce n’est pas n’importe quoi, ce sont les convocations incontournables écrites noir sur blanc dans la Bible.

Les convocations du Père de tous ceux qui sont de véritables chrétiens.

Lorsque Yeshua pria le Père dans Matthieu 6 :10, il dit :

« … que ta volonté soit faite sur la terre … ».

Que tous ceux qui sont disciples de Yeshua et qui veulent accomplir la volonté du Père, publient et vivent les saintes convocations.

Que tous ceux qui entendent le Père relèvent leur tête lorsqu’il leur dit :

« Voici quelles sont mes fêtes » et qu’ils puissent dire à leur Père Créateur : AMEN ! Seigneur, AMEN ! Que ta volonté se fasse sur terre comme elle se fait dans les cieux !

Voici donc pour une phrase, et il y en a plusieurs dans Lévitique 23. Malgré la richesse de tout ce qui est dit, je vais chercher à être le plus concis possible et le plus clair possible.

La première fête annoncée est le Shabbat,

le repos hebdomadaire, et il n’est vraiment pas difficile à trouver.

Vous le verrez dans Lévitique 23 :3. Au verset 4 il dit :

« Voici les fêtes de l’Éternel, les saintes convocations, que vous publierez à leurs temps fixés ».

Au verset 5 :

« Le premier mois (on parle du premier mois biblique)… »

Exode 12 :1-2 :

« L’Éternel dit à Moïse et à Aaron dans le pays d’Égypte : Ce mois-ci sera pour vous le premier des mois; il sera pour vous le premier des mois de l’année ».

Chapitre 13 au verset 4 :

« Vous sortez aujourd’hui, dans le mois des épis ».

L’orge est en épis et le lin est en fleurs en Judée à ce moment-là.

Le mois des épis est aux alentours des mois de mars-avril. Deutéronome 16 :1 :

« Observe le mois des épis (ici c’est : observe attentivement le mois des épis), et célèbre la Pâque en l’honneur de l’Éternel, ton Élohim;… ».

Paul vivait et enseignait la véritable piété; c’est pourquoi, les Colossiens comme tous les véritables croyants en Yeshua parmi les gentils, étaient ridiculisés, jugés, méprisés par leur entourage.

Ils avaient cessé de vivre le paganisme de leur nation et ils vivaient la piété de la Thora, le Père de Yeshua devenant leur Père et ses fêtes devenant leurs fêtes.

C’est pourquoi l’apôtre Paul les encouragea dans Colossiens 2 :16 :

« Que personne donc ne vous juge (il leur disait : prenez courage ! Ne vous laissez pas écraser par votre entourage qui vous méprise) au sujet du manger ou du boire (ces gens suivaient la loi alimentaire prescrite dans la Thora. Ils refusaient ce que la Thora prescrivait de ne pas manger et ils mangeaient ce que la Thora prescrivait de manger) ou au sujet d’une fête, d’une nouvelle lune, ou des shabbats… ».

Tout ce que vient de dire l’apôtre Paul a un rapport avec la piété chrétienne.

Le culte. Le verset 17 qui suit est mal traduit. C’est pour confondre ceux qui veulent marcher dans la vérité.

Le verbe « être » n’est pas au passé, mais au présent.

Vous pourriez traduire cette phrase dans la même ligne de pensée que Paul dit  à ces gens : « … c’est l’ombre des choses à venir, mais le corps est en le Messie ».

La piété, les fêtes bibliques, représente le plan d’Élohim pour nous. Voilà ce que Paul leur dit.

Comme le sacrifice de l’Agneau à la Pâque s’est réalisé, et le don de l’Esprit Saint a été donné à la Pentecôte, de même les autres grands événements qui arrivent pour l’Église sont inscrits dans les fêtes de l’Éternel.

Elles sont l’ombre des choses à venir pour nous.

Voilà ce que Paul dit. Ceux qui sont éclairés par la lumière de la Bible voient cette ombre et vivent en conséquence de la réalisation du corps prophétique qu’elle représente.

Il faut aussi savoir que « nouvelle lune » aurait pu et dû être traduit par « tête du mois » expression que nous utiliserons dans la suite de ce texte pour remplacer de temps à autre l’expression « nouvelle lune »

Remarquez dans Colossiens 2 :16, l’importance de la nouvelle lune.

Elle délimite le début (la tête) des mois et donc, l’emplacement des fêtes.

Le 15e jour étant toujours pleine lune de même que le milieu du mois.

Comprenez : Si l’Église primitive pouvait se sentir méprisée par son entourage à cause du shabbat et des fêtes de la Thora que délimitaient les têtes des mois, c’est parce qu’elle les suivait, elles faisaient partie de leur vie, de leur culte, du culte saint face au culte païen de ce monde.

Et si la majorité dite chrétienne aujourd’hui n’est pas persécutée à ce sujet c’est parce qu’elle a embrassé les fêtes païennes et rejeté celles bibliques.

Et pire encore ! Elle est devenue persécutrice de ceux qui veulent garder le véritable culte. Le Messie a prophétisé, annoncé ces choses, dans la grande Église.

Jean 16 :1 à 3 :

« Je vous ai dit ces choses, afin qu’elles ne soient pas pour vous une occasion de chute. Ils vous excluront des synagogues (si vous traduisez synagogues ce sont les assemblées, les églises); et même l’heure vient où quiconque vous fera mourir croira rendre un culte à Élohim. Et ils agiront ainsi, parce qu’ils n’ont connu ni le Père ni moi ».

Ironiquement, plusieurs se disent « born again ou né de nouveau » et ils disent : nous avons l’Esprit. Mais ils n’ont tristement aucune idée de ce qu’est la nouvelle naissance.

L’homme nouveau rejette les cultes et l’impureté de ce monde.

Le vieil homme religieux change de religion et marche toujours dans l’impiété de ce monde et l’impureté est incrustée dans ses pas.

On reconnaît l’arbre à ses fruits. Le comble est que le vieil homme exige la dîme Lévitique. Il veut un salaire pour enseigner le mensonge.

Je voulais vous éclairer ici sur le propos de Paul dans Colossiens 2 :16 car la fausse religion tord le sens des Écritures pour que les gens marchent dans le mensonge et dans la vérité.

Ils affirment que les cultes bibliques sont abolis et pourtant, rien n’est plus faux.

Donc, Paul parle de l’importance des nouvelles lunes. Le Maître voulait, en Israël, qu’elles soient reconnues importantes, car elles délimitent le calendrier saint, les saintes convocations pour les fêtes.

Vous retrouverez les saintes convocations obligatoires, à perpétuité, dans Lévitique 23.

Mais, prenez soin de remarquer, les têtes des mois, sauf celle de la fête des Trompettes, ne sont pas parmi ces saintes convocations.

Elles ont l’importance de les délimiter. Voilà pourquoi en Israël, Yahve voulait qu’on y porte une attention particulière.

Lévitique 23 :4 :

« Voici les fêtes de l’Éternel, les saintes convocations, que vous publierez à leurs temps fixés ».

Le Créateur a fixé les temps du calendrier saint dans la rotation de la lune autour de la terre.

Que ceux qui aiment l’Éternel agissent selon son horloge. Au verset 5, il commence en disant :

« Le premier mois (le premier mois est délimité par la tête du mois du printemps, la tête du mois qui suit l’équinoxe du printemps, aux alentours de mars-avril, marque le début de l’année) le quatorzième jour du mois… ».

Le 3 avril 2011 est une nouvelle lune en Israël, en France, au Canada, à différentes heures, et je vous épargne la complexité de la chose.

Je vous donne quelques sites sur internet pour vérifier mes dires.

C’est à la tête du mois, le début de l’année.

Cette nouvelle lune est indiquée dans le timeanddate.com (http://www.timeanddate.com/calendar/),

dans l’Institut des mécanismes célestes et des calculs des éphémérides (http://www.imcce.fr/langues/fr/)

ainsi que dans le Naval Oceanography Portal dans faces of the moon (http://www.usno.navy.mil/) et

plusieurs autres endroits qui indiquent bien quand sont les têtes des mois cette année.

Je disais donc que la tête du mois serait située le 3 avril 2011 sur le calendrier grégorien, selon ces sites.

La pleine lune, c’est-à-dire le 15e jour du mois, serait le 18 avril en Israël, en Judée.

Pour comprendre les calculs, vous devez voir la tête du mois le soir du 3 avril qui doit être pris en considération, en réalité, le 4 avril puisque selon la Bible, une journée débute au coucher du soleil.

Les gens vous disent que c’est le 3 avril parce que c’est le 3 avril au soir, mais le soir, vous tombez dans l’autre journée qui est en fait, le 4 avril.

Maintenant, à cause des calendriers païens qui déterminent la fin et le début d’une journée à minuit, il y a davantage de confusions, car le calendrier saint suit le principe biblique qu’une journée débute ou se termine au coucher du soleil.

Donc, dans notre hémisphère, certains calendriers notent que la pleine lune est le 17 avril, mais c’est la même nuit qu’à Jérusalem ou en France, la seule différence est que la pleine lune débute avant minuit.

Ils prennent donc une autre journée, mais c’est la même journée.

On continue dans Lévitique 23 :5 :

« … le quatorzième jour du mois (entre les deux soirs c’est-à-dire au coucher du soleil, avant la nuit, avant la grande noirceur), ce sera la Pâque de l’Éternel ».

Donc, pour l’année 2011, la Pâque juive se trouverait à la fin du 14e jour, soit le 17 avril.

Le Messie nous commande de commémorer sa mort au début du 14e jour, le soir d’avant, parce que le Messie a pris la nouvelle Pâque avec le pain et le vin, il a souffert toute la nuit et est mort le lendemain, à la Pâque juive.

Mais c’était la même journée, au début et à la fin. Nous prenons donc la Pâque le soir du 16 avril avec le pain et le vin.

Votre Pâque en 2011 serait donc le soir du 16 avril.

Lévitique 23 :6 :

« Et le quinzième jour de ce mois, ce sera la fête des pains sans levain en l’honneur de l’Éternel; vous mangerez pendant sept jours des pains sans levain ».

Le quinzième jour est le 18 avril cette année et ce jour débute le 17 au soir, au coucher du soleil.

Au verset 7 :

« Le premier jour, vous aurez une sainte convocation : vous ne ferez aucune oeuvre servile ».

C’est le premier shabbat annuel.

Notez ici, c’est important, primordial, la sainte convocation est liée à un shabbat.

S’il n’y a pas de sainte convocation, c’est qu’il n’y a pas de shabbat annuel.

Retournons à Lévitique 23 :2 :

« …Les fêtes de l’Éternel, que vous publierez, seront de saintes convocations ».

Voilà ! Chaque fois qu’il y a une sainte convocation écrite dans Lévitique, il y a une fête de l’Éternel, un shabbat annuel.

La majorité protestante a fait fis ou se moque de cet enseignement, de cette révélation, aussi elle mélange les fêtes bibliques et en oublie carrément la dernière.

Au verset 8 :

« Vous offrirez à l’Éternel, pendant sept jours, des sacrifices consumés par le feu. Le septième jour, vous aurez une sainte convocation : vous ne ferez aucune oeuvre servile ».

Les sacrifices lévitiques sont abolis; maintenant notre grand sacrificateur Yeshua est au milieu des fêtes de son Père.

Le septième jour de la fête, il y a une sainte convocation donc, le 2e shabbat annuel.

Maintenant, le Maître nous parle dans Lévitique 23 :9 à 14, nous le verrons un peu plus tard, d’un rituel spécial: l’agitation de la gerbe devant Yahvé.

Les protestants ne s’appuient tellement pas sur la Parole pour éclairer la Parole, que n’étant pas éclairés par le principe biblique, sainte convocation égale shabbat, ils prennent cette action de la gerbe agitée pour une des sept fêtes de l’Éternel qu’ils appellent la fête des prémices.

Cet enseignement abolit donc une des fêtes de l’Éternel puisqu’il doit y en avoir sept.

Et puisqu’on en a ajouté une ainsi, on doit se débarrasser d’une autre, c’est-à-dire le dernier grand jour (Lévitique 23 :36).

Revenons donc, pour l’instant, à l’agitation de la gerbe. Regardons aux versets 9 à 11 :

« L’Éternel parla à Moïse, et dit : Parle aux enfants d’Israël, et tu leur diras : quand vous serez entrés dans le pays que je vous donne, et que vous y ferez la moisson, vous apporterez au sacrificateur une gerbe, prémices de votre moisson. Il agitera de côté et d’autre la gerbe devant l’Éternel, afin qu’elle soit agréée : le sacrificateur l’agitera le lendemain du shabbat ».

On parle ici d’un shabbat hebdomadaire et non pas annuel.

Prenez le verset 16 :

« Vous compterez cinquante jours jusqu’au lendemain du septième shabbat… »

Voyez ici : pour arriver au lendemain d’un shabbat hebdomadaire, il faut partir du lendemain d’un shabbat hebdomadaire.

Retournons au verset 12 :

« Le jour où vous agiterez la gerbe, vous offrirez en holocauste à l’Éternel un agneau d’un an sans défaut… ».

L’agneau représente évidemment le Messie.

Au verset 13 :

« … vous y joindrez une offrande de deux dixièmes de fleur de farine pétrie à l’huile, comme offrande consumée par le feu, d’une agréable odeur à l’Éternel; et vous ferez une libation d’un quart de hin de vin. Ces deux dixièmes de fleur de farine font deux pains sans levain qui représentent les élus. Le premier pain, les élus parmi les Israëlites puis, le deuxième pain, les élus parmi les gentils, qui pétris dans l’huile, c’est-à-dire l’Esprit Saint, sont une offrande agréable à l’Éternel.

Au verset 14 :

« Vous ne mangerez ni pain, ni épis rôtis ou broyés, jusqu’au jour même où vous apporterez l’offrande à votre Élohim ».

La compréhension ici c’est que le pain de la nouvelle récolte ne pouvait pas être mangé. Comprenez : ils allaient quand même manger le pain de l’ancienne récolte, mais pas celui de la nouvelle récolte jusqu’à ce que la gerbe soit agitée.

Josué 5 :10 à 12 :

« Les enfants d’Israël campèrent à Guilgal; et ils célébrèrent la Pâque le quatorzième jour du mois, sur le soir, dans les plaines de Jéricho. Ils mangèrent du blé du pays le lendemain de la Pâque, des pains sans levain et du grain rôti; ils en mangèrent ce même jour. La manne cessa le lendemain de la Pâque (comprenez : l’ancienne nourriture qu’ils mangeaient avant a cessé à ce moment), quand ils mangèrent du blé du pays; les enfants d’Israël n’eurent plus de manne, et ils mangèrent des produits du pays de Canaan cette année-là ».

C’est le principe de ne pas manger de la nouvelle récolte avant d’avoir agité la gerbe.

Retournons à Lévitique 23 :11 :

« Il agitera de côté et d’autre la gerbe devant l’Éternel, afin qu’elle soit agréée …».

Cette gerbe représente le Messie, premier fruit offert devant le trône.

Exode 29 :24 à 29 :

« Tu mettras toutes ces choses sur les mains d’Aaron et sur les mains de ses fils, et tu les agiteras de côté et d’autre devant l’Éternel.  Tu les ôteras ensuite de leurs mains, et tu les brûleras sur l’autel, par-dessus l’holocauste; c’est un sacrifice consumé par le feu devant l’Éternel, d’une agréable odeur à l’Éternel. Tu prendras la poitrine du bélier qui aura servi à la consécration d’Aaron, et tu l’agiteras de côté et d’autre devant l’Éternel: ce sera ta portion (la poitrine du bélier représente le Messie Yeshua qui va être agité pour nous. C’est montrer aux hommes les choses sacrées qui arrivent dans les cieux et qui font que nous sommes sanctifiés grâce au sacrifice de notre Maître, de l’Agneau qui a été donné).  ….  Elles appartiendront à Aaron et à ses fils, par une loi perpétuelle qu’observeront les enfants d’Israël, car c’est une offrande par élévation; et, dans les sacrifices d’actions de grâces des enfants d’Israël, l’offrande par élévation sera pour l’Éternel ».

Lévitique 10 :14 et 15 :

« Vous mangerez aussi dans un lieu pur, toi, tes fils et tes filles avec toi, la poitrine qu’on a agitée de côté et d’autre et l’épaule qui a été présentée par élévation (c’est l’Agneau qui est présenté par élévation comme la gerbe) ; car elles vous sont données, comme ton droit et le droit de tes fils, dans les sacrifices d’actions de grâces des enfants d’Israël. Ils apporteront, avec les graisses destinées à être consumées par le feu, l’épaule que l’on présente par élévation et la poitrine que l’on agite de côté et d’autre devant l’Éternel… ”

Comprenez : ces deux choses sont ensemble : les gerbes représentent aussi l’Église, le peuple, sanctifié par cet Agneau qui Lui représente aussi les prémices de la gerbe.

Il est les prémices des prémices, mais Lui aussi doit être agité comme offrande dans cette offrande de la gerbe.

Le temple en Israël et les rituels, les cultes demandés, représentent le temple dans les cieux et les actions faites pour nous sanctifier, ce qui devait être fait et ne pouvait être réalisé autrement.

Prenez Jean 20 :1 et nous allons voir maintenant pourquoi le Messie a agi d’une certaine façon, car les choses ne pouvaient être faites autrement :

« Le premier jour de la semaine (après le shabbat), Marie de Magdala se rendit au sépulcre dès le matin, comme il faisait encore obscur; et elle vit que la pierre était ôtée du sépulcre ».

Aux versets 15 à 17 :

« Yeshua lui dit : Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? Elle, pensant que c’était le jardinier, lui dit : Seigneur, si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as mis, et je le prendrai. Yeshua lui dit : Marie ! Elle se retourna, et lui dit en hébreu : Rabbouni ! c’est-à-dire, Maître ! Yeshua lui dit : Ne me touche pas; car je ne suis pas encore monté vers mon Père. Mais va trouver mes frères, et dis-leur que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Élohim et votre Élohim ».

Le Messie était ressuscité depuis au moins huit à dix heures, pas ce dimanche matin, mais à la fin du shabbat qui précédait dimanche.

Mais Il devait monter dans les cieux selon ce qui était convenu, pas avant.

Ce qu’il fit entretemps ne nous est pas révélé et donc, dans un sens, ne nous regarde pas. Il pourrait avoir parcouru la terre, invisible, cela ne nous regarde pas.

Au verset 17, il dit :

« … Yeshua lui dit : Ne me touche pas; car je ne suis pas encore monté vers mon Père ».

Le concept ici est qu’il attendait pour monter et durant ce temps il ne pouvait être touché par qui que ce soit dans la chair.

C’est le principe que l’être humain est souillé alors que l’offrande du Messie est pure.

Nous voyons ici qu’il attendait pour accomplir cette offrande de lui-même, car il serait l’offrande, la gerbe prémices de la moisson.

Il serait l’Agneau prémices de cette gerbe, prémices de cette Église, agité comme le premier fruit pour qu’il puisse ensuite prendre sa place au ciel comme notre souverain sacrificateur.

Exode 29 :26 :

« Tu prendras la poitrine du bélier qui aura servi à la consécration d’Aaron, et tu l’agiteras de côté et d’autre devant l’Éternel… ».

Aaron et ses fils, ses descendants, accomplissaient ces choses sur terre. Comprenez : les choses qui sont accomplies sur terre dans le temple doivent être accomplies dans les cieux de la même façon.

Vous devez imaginer que Melchisédek, dans les cieux, a accompli ces choses avec l’offrande de l’Agneau immolé pour nous, c’est-à-dire Yeshua, qui par le fait même, devint notre souverain sacrificateur dans les cieux.

Ainsi, il a voulu instituer notre Père, Yahvé Sébaot l’Élohim d’Israël.

Je sais bien que je viens de jeter un gros pavé dans la marre et de faire des vagues dans votre conception bien arrêtée à propos de qui est Melchisédek.

Et peut-être aussi, de la façon dont sont gérées les choses dans les cieux, car vous avez peut-être été enseigné qu’il y a égalité entre le Père et le Fils.

Et donc, la façon d’agir du Fils, comme attendre avant de monter dans les cieux, ou s’offrir comme une agréable odeur pour le Père, ne serait pas à la hauteur à laquelle nous avons placé Yeshua, vis-à-vis le Père.

Si c’est le cas, pour la relation Père-Fils, je vous réfère à mon étude sur la trinité.

Pour ce qui est de Melchisédek, vous avez sans doute accepté le concept que lui et le Messie Yeshua, sont la même personne. Je vous comprends, car j’ai longtemps adopté cette pensée et je respecte cette opinion. Mais, je ne partage plus d’emblée, cette pensée.

Prenez Psaume 110 :1 à 4 (nous devons voir et accepter ce que la Parole dit et révèle et non pas ce que nous avons comme idée) :

« De David, Psaume. Parole de l’Éternel à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite (on voit le Père qui parle au Fils, l’Éternel à mon Seigneur), jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied. L’Éternel étendra de Sion le sceptre de ta puissance : domine au milieu de tes ennemis ! Ton peuple est plein d’ardeur, quand tu rassembles ton armée; avec des ornements sacrés, du sein de l’aurore ta jeunesse vient à toi comme une rosée. L’Éternel l’a juré, et il ne s’en repentira point : tu es sacrificateur pour toujours, à la manière de Melchisédek.

Le Messie sera sacrificateur pour toujours à la manière de Melchisédek.

Yeshua n’était pas sacrificateur. Nous allons voir dans d’autres versets ce que je suis en train d’affirmer.

Il devint, à la manière de quelqu’un qui semble l’être bien avant lui, soit Melchisédek. On ne dit pas « à la manière de » sans que la personne ne nous ait précédé.

Hébreux 5 :4 à 6 :

« Nul ne s’attribue cette dignité, s’il n’est appelé d’Élohim, comme le fut Aaron. Et le Messie ne s’est pas non plus attribué la gloire de devenir souverain sacrificateur, mais il la tient de celui qui lui a dit : Tu es mon Fils, je t’ai engendré aujourd’hui ! Comme il dit encore ailleurs : Tu es sacrificateur pour toujours, selon l’ordre de Melchisédek ».

Nul ne s’attribue cette dignité, c’est-à-dire la dignité de devenir sacrificateur, et le Messie ne s’est pas non plus attribué la dignité de devenir sacrificateur, il l’a reçue du Père, selon l’ordre de Melchisédek.

Le Messie ne s’est pas attribué la gloire, la dignité de devenir souverain sacrificateur, voici ce que cette parole nous dit.

Le Messie est devenu, à ce moment-là, sacrificateur, selon l’ordre du grand sacrificateur dans les cieux, Melchisédek.

Hébreux 7 :1 à 3 :

« En effet, ce Melchisédek, roi de Salem, sacrificateur de l’Élohim Très-Haut, qui alla au-devant d’Abraham lorsqu’il revenait de la défaite des rois, qui le bénit, et à qui Abraham donna la dîme de tout, qui est d’abord roi de justice, d’après la signification de son nom, ensuite roi de Salem, c’est-à-dire, roi de paix, qui est sans père, sans mère, sans généalogie, qui n’a ni commencement de jours ni fin de vie, mais qui est rendu semblable au Fils d’Élohim, ce Melchisédek demeure sacrificateur à perpétuité ».

Melchisédek est un sacrificateur d’Élohim Très-Haut mais il n’est pas notre sacrificateur, contrairement à Yeshua qui est devenu, après sa résurrection, notre sacrificateur.

Si Melchisédek est lui aussi sans père, sans mère, sans généalogie, c’est qu’il n’est donc pas de notre création nous les humains, mais un des anges.

Vous devez voir ici un haut dignitaire envoyé, parce qu’un ange c’est un envoyé venant des cieux.

Là où la porte est fermée pour les gens, c’est qu’ils croient à la trinité, qu’il y a trois personnes.

Mais il y a plusieurs personnes dans le gouvernement divin de notre Maître et le Père a établi ces gens-là. Nous voyons comment il a établi Melchisédek, comment il a établi notre Maître Yeshua.

Hébreux 7 : 11 à 17:

« Si donc la perfection avait été possible par le sacerdoce lévitique, car c’est sur ce sacerdoce que repose la loi donnée au peuple (on parle de la loi sacrificielle), qu’était-il encore besoin qu’il parût un autre sacrificateur selon l’ordre de Melchisédek, et non selon l’ordre d’Aaron ? Car, le sacerdoce étant changé, nécessairement aussi il y a un changement de loi (on parle ici de loi sacrificielle, on ne parle pas de la loi de la piété ou de la moralité). En effet, celui de qui ces choses sont dites appartient à une autre tribu, dont aucun membre n’a fait le service de l’autel; car il est notoire que notre Seigneur est sorti de Juda, tribu dont Moïse n’a rien dit pour ce qui concerne le sacerdoce. Cela devient plus évident encore, quand il paraît un autre sacrificateur à la ressemblance de Melchisédek, institué, non d’après la loi d’une ordonnance charnelle, mais selon la puissance d’une vie impérissable; car ce témoignage lui est rendu : Tu es sacrificateur pour toujours, selon l’ordre de Melchisédek ».

L’autre sacrificateur ici c’est Yeshua, il devient sacrificateur selon l’ordre du sacrificateur dans les cieux, Melchisédek. C’est ce que la Parole nous révèle.

Au verset 21 :

« … car, tandis que les Lévites sont devenus sacrificateurs sans serment, Yeshua l’est devenu avec serment par celui qui lui a dit : Le Seigneur a juré, et il ne se repentira pas : Tu es sacrificateur pour toujours, selon l’ordre de Melchisédek. Yeshua est par cela même le garant d’une alliance plus excellente ».

Dans un autre ordre d’idées, remarquez maintenant que le Messie est mort le soir de la Pâque juive.

Et, trois jours et trois nuits, il fut dans le tombeau. Puis, il attendit le premier jour de la semaine, qu’on appelle dimanche, après shabbat hebdomadaire, pour accomplir la loi des fêtes et être la gerbe, l’Agneau agité comme offrande pour le peuple élu, l’Église, et devenir notre sacrificateur.

Vous ne pouvez donc pas agiter cette gerbe qui délimitera la date de la Pentecôte, avant trois jours et trois nuits après la Pâque juive.

Et celle-ci doit être agitée après le shabbat hebdomadaire suivant le 1er jour des pains sans levain en respectant le délai de 3 jours. Voici comment ces choses doivent être choisies.

Hébreux 8 :1 et 2 :

« Le point capital de ce qui vient d’être dit, c’est que nous avons un tel souverain sacrificateur, qui s’est assis à la droite du trône de la majesté divine dans les cieux, comme ministre du sanctuaire et du véritable tabernacle, qui a été dressé par le Seigneur et non par un homme ».

Le sacrificateur Yeshua, selon la dignité de Melchisédek, selon l’ordre de Melchisédek, travaille pour nous dans les cieux aujourd’hui. La poitrine de l’agneau agitée est aussi écrite dans Lévitique 7 : 30 et 34, Lévitique 8 : 29, Lévitique 9 :21, Lévitique 10 :14, Lévitique 14 :21 et Lévitique 23 :11. Je vous prie de regarder ce qui y est dit. Demeurons bibliques ! Et ce prix de notre Maître, de la gerbe, nous étions tous incapables de le payer, c’est évident.

Maintenant, le désir de limiter le sacrifice à Jérusalem.

Le pouvoir religieux de Jérusalem aujourd’hui, leur désir d’être les seuls à avoir l’autorité sur les dates du calendrier et les fêtes sacrées provient du sacerdoce lévitique dont on ne comprend pas la chute.

Et je dirais dont on ne veut pas, surtout pas, la chute. Mais prenez Hébreux 7 :24 :

« Mais lui, parce qu’il demeure éternellement, possède un sacerdoce qui n’est pas transmissible ».

Le sacerdoce de Melchisédek n’est pas transmissible aux Lévites.

Ceux qui dominent la religion chez les Juifs le font selon le sacerdoce lévitique qui est aboli.

Ils en veulent la gloire, l’autorité et le salaire et je dirais, si ce n’était que cela… Parce qu’ils ne sont pas sous l’onction du Seigneur, dominés par le Maître Yeshua, ils se permettent de choisir de vivre selon des traditions humaines qui les honorent un et l’autre, qu’ils ont placées eux-mêmes, dans leur volume qui n’est pas biblique (on peut l’appeler Mishna, Talmud) qui font autorité pour eux.

Le problème était le même lorsque le Messie les a rencontrés et il leur a dit.

Matthieu 15 :1 à 3 :

« Alors des pharisiens et des scribes vinrent de Jérusalem auprès de Yeshua, et dirent : Pourquoi tes disciples transgressent-ils la tradition des anciens (on parle ici du Judaïsme et non pas de la Thora, de la loi sainte et bénie) ? Car ils ne se lavent pas les mains, quand ils prennent leurs repas. Il leur répondit : Et vous, pourquoi transgressez-vous le commandement d’Élohim au profit de votre tradition ? ’

Voilà ce qu’ils faisaient dans ce temps et voilà ce qu’ils font encore aujourd’hui, et nous le verrons pour le calendrier, la loi sainte. Aux versets 6 à 9:

« Vous annulez ainsi la parole d’Élohim au profit de votre tradition. Hypocrites, Ésaïe a bien prophétisé sur vous, quand il a dit : ce peuple m’honore des lèvres, mais son coeur est éloigné de moi. C’est en vain qu’ils m’honorent, en enseignant des préceptes qui sont des commandements d’hommes ».

Ils assoient leur autorité sur des traditions humaines, puisant dans des livres comme le Mishna et le Talmud.

À ce sujet, je vous réfère à mon enseignement « Rosh Hachana abolit le commandement d’Élohim ».

Quand le Messie Yeshua a été élevé au titre de sacrificateur, quand le temple physique a été détruit, l’autorité du sacerdoce lévitique a été enlevée.

De plus, l’ordre de Melchisédek a remplacé l’ordre d’Aaron. Ceux qui veulent faire vivre l’ordre d’Aaron, le sacerdoce lévitique, aujourd’hui, sont entrés dans un cycle de sagesse humaine vénérant la philosophie et les traditions humaines. Ils décalent parfois les jours saints selon des convenances humaines, des convenances qui ne proviennent pas de la Thora.

Une de ces grandes règles, est que si le molad, le Tishri, qui est pris comme le premier mois de l’année alors qu’il est le septième, Tishri étant l’automne, le molad est la nouvelle lune la plus proche de l’équinoxe d’automne, si le molad donc tombe un dimanche, un mercredi ou un vendredi, le premier jour du mois qui sera automatiquement la fête des Trompettes, (Rosh Hashana pour les juifs) sera officialisé le jour suivant, ils le décaleront.

Mais cette règle n’est pas biblique.

Le Créateur ne leur a pas dit d’agir ainsi. Mais pour convenir aux coutumes humaines, ils changent ce qui est sacré.

Et à cause de cette règle, ils se voient donc, de temps en temps, obligés d’augmenter une année d’un jour et même à l’occasion, de deux jours, en comptant toutes les règles, et de diminuer l’année qui précède du même nombre de jours. Il y a donc, dans ce type d’année, certains décalages pour certaines fêtes de la Thora.

Si vous faites des recherches sérieuses pour situer la tête du mois et la pleine lune, vous constaterez que le 3 avril au soir, c’est-à-dire le 4, est le début de l’année.

La pleine lune tombe le 18 avril. Et si vous prenez la Thora, j’y reviens parce que c’est important, nous voyons que Lévitique 23, verset 6, nous dit :

« Et le quinzième jour de ce mois, sera la fête des pains sans levain… ».

Le quinzième jour est reconnu pour être le milieu du mois et la pleine lune.

Elle est le premier shabbat annuel.

Oui, si vous comptiez à partir du 3 avril au soir, donc le 4 avril, le quinzième jour se trouve être le 18 pour la pleine lune et pour le shabbat.

Pas plus loin. J

e vous ai expliqué que dans notre hémisphère, il y en a qui peuvent dire que la pleine lune serait le 17 et je vous ai expliqué pourquoi.

Je vous dis maintenant pourquoi elle est le 18, elle ne peut pas aller plus loin.

Cependant, les Lévites cette année, ont placé le premier shabbat, cette première fête avec sainte convocation, le 19 avril, soit le seizième jour du mois de la Bible, qu’ils appellent aussi Nisan.

Matthieu 12 :38 à 40 :

« Alors quelques-uns des scribes et des pharisiens prirent la parole, et dirent : Maître, nous voudrions te voir faire un miracle. Il leur répondit : une génération méchante et adultère demande un miracle; il ne lui sera donné d’autre miracle que celui du prophète Jonas. Car, de même que Jonas fut trois jours et trois nuits dans le ventre d’un grand poisson, de même le Fils de l’homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre ».

Trois jours et trois nuits. Sachez que, durant un mois, la lune est pleine trois nuits consécutives.

Elle fut donc pleine et éclaira la terre les trois nuits que le Maître fut enseveli.

Trois jours et trois nuits sont donnés aux hommes religieux et cette fête est le début de ce signe, à la Pâque. Mais ils rejettent le Messie qui a donné trois jours et trois nuits et ne comprennent pas les trois pleines lunes qui sont là comme signe.

Psaume 104 :19 :

« Il a fait la lune pour marquer les temps; … ».

Et ces temps-là étaient marqués aussi. Hormis la Pentecôte, les dates de fêtes ont toutes ainsi été décalées cette année.

Voici les dates du calendrier sacré :

La tête du mois pour le calendrier 2011 est le 3 avril au soir.

Vous comptez donc à partir du 4 puisqu’une journée biblique débute au coucher du soleil.

Lévitique 23, verset 5, nous dit :

« Le premier mois, le quatorzième jour du mois, entre les deux soirs, ce sera la Pâque de l’Éternel ».

La Pâque juive tombe donc le 17 avril à la fin du jour, entre les deux soirs.

Le Messie a institué une commémoration obligatoire pour les chrétiens qui représente le sacrifice de sa chair et de son sang pour nous, le pain et le vin,

au début du quatorzième jour, le soir d’avant, c’est-à-dire le 16 avril au soir, c’est donc la Pâque chrétienne, notre Pâque, le 16 avril 2011.

Au verset 6 :

«  Et le quinzième jour de ce mois, ce sera la fête des pains sans levain… »

Au verset 7 :

« Le premier jour, vous aurez une sainte convocation … «

C’est le premier shabbat annuel qui est en date du 18 avril, débutant le 17 au soir au coucher du soleil.

Comptez sept jours à partir du 18 avril, y incluant cette date, et vous arriverez

au 24 avril pour le dernier jour des pains sans levain.

Au verset 8 :

« Le septième jour, il y aura une sainte convocation… »

C’est le deuxième shabbat annuel,

la fin de la fête des pains sans levain, tel qu’indiqué ci-dessus,le 24 avril.

Maintenant, la gerbe agitée se fera après le shabbat hebdomadaire du 23 avril, soit dimanche, le 24 avril.

Vous prenez le calendrier, le shabbat étant le 23 avril, vous comptez à partir du dimanche le 24 avril, sept semaines.

Le cinquantième jour est le dimanche 12 juin, la Pentecôte 2011.

Lévitique 23 :21 :

« Ce jour même, vous publierez la fête, et vous aurez une sainte convocation… ».

C’est le troisième shabbat annuel, la Pentecôte.

Voici donc pour les fêtes du printemps.

Je vous donne maintenant celles de l’automne.

Allons voir Lévitique 23 : 24 :

« L’Éternel parla à Moïse, et dit : Parle aux enfants d’Israël, et dis : Le septième mois, le premier jour du mois (c’est-à-dire à la tête du mois), vous aurez un jour de repos, publié au son des trompettes, et une sainte convocation ».

C’est la fête des trompettes, le quatrième shabbat annuel.

Cette date est le 27 septembre au soir, donc,

la fête des trompettes se trouve à être le 28 septembre 2011.

Elle commence au 27 septembre au soir et n’oubliez pas que bibliquement, une journée débute et se termine au coucher du soleil.

Maintenant, verset 27 :

« Le dixième jour de ce septième mois, ce sera le jour des expiations : vous aurez une sainte convocation (c’est le cinquième shabbat annuel), vous humilierez vos âmes… ».

C’est très important ici : cette expression veut dire : vous jeûnerez durant cette journée.

C’est la fête du jeûne.

Le 7 octobre est la fête des expiations.

Aux versets 34 et 35 :

« Parle aux enfants d’Israël, et dis : Le quinzième jour de ce septième mois, ce sera la fête des Tabernacles en l’honneur de l’Éternel, pendant sept jours. Le premier jour, il y aura une sainte convocation … ».

Celui-ci est le sixième shabbat annuel.

Cette convocation aura lieu le 12 octobre 2011.

Au verset 36 :

« Pendant sept jours, vous offrirez à l’Éternel des sacrifices consumés par le feu (Yeshua, notre sacrifice, ouvrant la porte pour la vie est au milieu de la fête, avec le sacrifice de nos vies soumises, quelqu’en soit le prix, à la volonté du Créateur). Le huitième jour (à ce moment, nous sommes sortis de la fête des Tabernacles. Ce huitième jour représente le millénium à venir pour entrer dans une fête, la dernière, dont le symbole est si grand qu’il n’y a pas beaucoup de personnes qui comprennent et acceptent la portée et la véritable signification de ce huitième jour), vous aurez une sainte convocation … ».

Il s’agit du septième shabbat annuel,

la dernière fête annuelle, le grand jour qui se tiendra le 19 octobre 2011.

Au verset 37, il est écrit :

« Telles sont les fêtes de l’Éternel, les saintes convocations, que vous publierez… ».

Et voici les fêtes qui sont publiées pour l’année 2011.

Dans cette étude, j’ai sincèrement cherché la vérité et je crois avoir marché dans le véritable.

Je ne crois pas m’être trompé, car j’ai vérifié à plusieurs endroits. Maintenant, si, par ignorance, quelques données fausseraient mes dires, que le Maître m’éclaire, dans sa bonté.

Ce n’est pas parce que vos dirigeants se tromperaient d’une journée que votre salut est en péril.

Mais, si vous avez appris que l’impiété est détestée par le Maître et mortelle pour vous, alors craignez, si vous demeurez rebelle face à cette repentance.

Romains 14 :1 à 3 :

« Faites accueil à celui qui est faible dans la foi, et ne discutez pas sur les opinions. Tel croit pouvoir manger de tout : tel autre, qui est faible, ne mange que des légumes. Que celui qui mange ne méprise point celui qui ne mange pas, et que celui qui ne mange pas ne juge point celui qui mange, car Élohim l’a accueilli ».

L’exemple donné par Paul est la nourriture et les jours choisis pour des jeûnes.

Mais cette question de jugement, d’écraser ou de mépriser d’autres chrétiens qui avancent dans la croyance véritable, c’est le sujet réel de Paul et il touche la miséricorde dans notre marche dans la vérité.

C’est encore réel pour nous aujourd’hui. Il n’est pas question donc de juger, dans cette étude, la personne qui a sincèrement renoncé à l’impiété et qui veut marcher dans les traces de la véritable piété.

Luc 18 :9 à 14 :

« Il dit encore cette parabole, en vue de certaines personnes se persuadant qu’elles étaient justes, et ne faisant aucun cas des autres : Deux hommes montèrent au temple pour prier; l’un était pharisien, et l’autre publicain. Le pharisien, debout, priait ainsi en lui-même : O. Élohim, je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes, qui sont ravisseurs, injustes, adultères, ou même comme ce publicain; je jeûne deux fois la semaine, je donne la dîme de tous mes revenus. Le publicain, se tenant à distance, n’osait pas même lever les yeux au ciel; mais il se frappait la poitrine, en disant : O Élohim, sois apaisé envers moi, qui suis un pécheur. Je vous le dis, celui-ci descendit dans sa maison justifié, plutôt que l’autre. Car quiconque s’élève sera abaissé, et celui qui s’abaisse sera élevé ».

Beaucoup de personnes, à propos du calendrier, se persuadent qu’elles sont justes et les seules juste, à tel point que parfois, elles ne veulent même pas donner les dates de leur calendrier.

La véritable repentance exige la miséricorde.

La connaissance du publicain devait être presque nulle vis-à-vis le pharisien; cependant, contrairement au pharisien, sa repentance était réelle selon sa connaissance. Ne vous prenez pas pour Élohim, ne jugez pas ses serviteurs, car vous pourriez rougir face à leur repentir véritable qui est selon leurs connaissances.

Le Maître n’a pas les mêmes exigences envers celui à qui il a donné dix talents et celui qui n’en a reçu qu’un seul.

Romains 14 : 10 à 13 :

« Mais toi, pourquoi juges-tu ton frère ? Ou toi, pourquoi méprises-tu ton frère ? Puisque nous comparaîtrons tous devant le tribunal d’Élohim. Car il est écrit : Je suis vivant, dit le Seigneur, tout genou fléchira devant moi, et toute langue donnera gloire à Élohim. Ainsi, chacun de nous rendra compte à Élohim pour lui-même. Ne nous jugeons donc plus les uns les autres; mais pensez plutôt à ne rien faire, qui soit pour votre frère une pierre d’achoppement ou une occasion de chute ».

Allons au verset 19 :

« Ainsi donc, recherchons ce qui contribue à la paix et à l’édification mutuelle ».

Maintenant, agissez avec conviction dans ce que vous dites et dans ce que vous faites.

Aux versets 22 et 23, Paul dit :

« Cette foi que tu as, garde-la pour toi devant Élohim. Heureux celui qui ne se condamne pas lui-même dans ce qu’il approuve ! Mais celui qui a des doutes au sujet de ce qu’il mange est condamné, parce qu’il n’agit pas par conviction. Tout ce qui n’est pas le produit d’une conviction est péché ».

Que votre conscience ne vous condamne pas. Obéissez selon vos convictions, mais qu’elles demeurent bibliques.

Romains 15 : 5 à 7 :

« Que l’Élohim de la persévérance et de la consolation vous donne d’avoir les mêmes sentiments les uns envers les autres selon le Messie Yeshua, afin que tous ensemble, d’une seule bouche, vous glorifiez l’Élohim et Père de notre Seigneur le Messie Yeshua. Accueillez-vous donc les uns les autres, comme le Messie vous a accueillis, pour la gloire d’Élohim »